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One Love Cacao (association)
En février 2022, Sakara, juriste et diplômée en relations internationales, avec une spécialisation en droit de la migration, a répondu à l’appel du cacao. Ce tournant a nourri une vision déjà engagée: celle d’un monde plus juste, fondé sur la reconnaissance des peuples racines, la transmission des savoirs vivants et la dignité humaine.
Ce chemin l’a conduite en Amérique centrale, au cœur des terres mayas, où elle a découvert une relation intime et sacrée entre les communautés gardiennes et la Plante du cacao. C’est là que la vision de One Love Cacao s’est doucement ouverte, comme une offrande vivante: un pont entre la sagesse de la Terre, les traditions ancestrales et l’éveil des cœurs.
Le projet s’est enraciné dans une relation directe avec des familles paysannes mayas et s’incarne aujourd’hui au sein de l’Association One Love Creation, basée à Coppet, dans le canton de Vaud, dont la mission est de favoriser les relations harmonieuses et la paix durable dans le monde — en soutenant le bien-être global de l’être humain, la reconnaissance des savoirs traditionnels liés à la Terre et la sauvegarde des équilibres naturels.
Guatemala, Suchitepéquez
Le collectif Collectif guatémaltèque Raíces Maya est issu de la Région de Suchitepéquez, vec des plantations situées à 976 mètres d’altitude, sur un sol argileux.
Le collectif réunit actuellement cinq familles, actives dans la culture et la transformation du cacao depuis 2015, sur une surface de 4 manzanas et demie (environ 3 hectares).
Bien qu’aucune certification officielle ne soit en place, la culture est entièrement naturelle. Le cacao pousse au sein d’un écosystème riche, au milieu d’arbres de palo blanco, cèdre, bambou, ainsi que de nombreux arbres fruitiers dont manguiers, bananiers, mandariniers, ananas, zapote, pataxte, caimito, caféiers.
Après la récolte, les fèves fermentent dans des feuilles de bananier, puis sèchent lentement au soleil. Elles sont ensuite doucement chauffées au feu de bois, juste ce qu’il faut pour éliminer d’éventuels micro-organismes et assouplir la coque. Cela facilite un épluchage manuel, réalisé selon un savoir-faire transmis et porté par les femmes. Les fèves sont enfin moulues finement dans le moulin du village, pour donner naissance à une pâte pure, vivante et vibrante.